Le marathon, le 100km et le 24 heures par les chiffres. Ma pratique de la course à pied.
Par delà ses propres envies, irraisonnées le plus souvent, le coureur à pied doit compter avec certaines contraintes réelles pour construire son programme de compétition annuel : récupération entre épreuves successives, durée de prépas adaptées dont semaines d’affutage à volume très réduit pour moi, objectif de volume annuel de CàP et de vélo, perception familiale d’une désertion du foyer, coûts dont voyages et hébergement ainsi que frais d’inscription.
Je perçois deux manières principales d’envisager un programme de courses annuel : soit on se concentre sur un nombre très réduit d’épreuves, et peut-être même sur un seul type de course (choix de la distance, du terrain, de la taille du peloton etc.…), par exemple un marathon de printemps et un marathon d’automne, soit on s’autorise un bouquet plus ou moins large et plus ou moins fourni de distances et de types de courses différents, ce qui oblige à jongler habilement avec les périodes de prépa et de récup et compromet probablement l’obtention de records personnels, voire de performances correctes.
En 2010, après mon retour à la CàP intensive, j’avais clairement fait le premier choix en courant seulement le MDP en avril puis le marathon Seine-Eure en octobre, théâtre de mon record sur la distance à ce jour.
En 2011, suite à mon échec au MDP en avril, consécutif à une prépa trop costaud pour moi, j’avais connu une période de flottement, coupé pendant seize jours pour oublier cette (prévisible) contre-performance, puis m’était rassuré en courant un bon semi début mai. J’avais ensuite embrayé sur des épreuves sur lesquelles je n’avais pas prévu de m’aligner, en particulier en effectuant mon passage sur 100km (deux courses), pour terminer l’année sur un marathon sur route avec un peu de dénivelé à Luton.
Cette année 2012, j’ai poursuivi mon incursion sur cent bornes, pour revenir en fin d’année sur marathon, toujours de façon bien désordonnée, c'est-à-dire sans aucune prépa spécifique.
En somme, mon objectif à long terme consiste à accumuler de l’expérience sur marathon et au-delà, de maintenir un volume annuel de CàP et de vélo suffisant, et, accessoirement, d’améliorer mes performances sur quelques distances.
Un bon panachage annuel me semble constitué de deux marathons, deux cent-kilomètres et de quelques semis en off (par exemple sur piste). Je me sens encore un peu vert pour sauter le pas vers le 100 miles, distance reine en ultra dans le monde anglophone.
La liste complète des courses qui m’intéressent est donc la suivante, après ajouts répétés :
Après réflexion, mon programme de courses pour 2013, sous-ensemble de la liste précédente, ressemblerait donc plutôt à ceci :
Cette liste nous ferait donc trois marathons, un 50 km, deux cent-kilomètres, un 24 heures (qui se réduira peut-être à un 100 km). J’y ajoute un ou deux semis sur piste, par exemple un en mars et un en mai.
Je garde en réserve les autres courses, au cas où mon calendrier serait bouleversé par suite d’imprévus.
Comme en 2012, je m’efforce de minimiser les absences de la maison, et en particulier les voyages en France ou les déplacements trop lointains au Royaume-Uni : quatre courses se déroulent à Londres et ne requièrent qu’une absence brève, le Saxon Shore Marathon est à 2 heures de route de la maison, et deux 100 km sont à l’étranger (France et Belgique), dont l’un se court de nuit, ce qui réduit la durée de mon absence ainsi que les frais annexes.
Le kilométrage effectué en compétition s’élèverait à environ 500-550 km, moitié plus élevé qu’en 2012, soit 20% à 23% du kilométrage total (2300 à 2800 km) que j’anticipe pour 2013.