Le marathon, le 100km et le 24 heures par les chiffres. Ma pratique de la course à pied.
J’ai attentivement suivi ce weekend la 39ème édition des 100 kilomètres de Millau. C’est vrai que je commence à m’intéresser aux distances supérieures au marathon, alors que moi-même je n’ai couru que deux pauvres marathons en tout et pour tout (disons trois avec le marathon Seine-Eure dans deux semaines).
Evidemment, c’est la durée de l’effort et la nécessité de puiser dans ses ressources, encore plus que pour le marathon, qui me fascinent. Je suis bien curieux de savoir comment je m’en sortirais dans un 100km. Encore plus que sur le marathon, c’est la capacité à doser son effort qui permet les bonnes performances.
Une bonne endurance permet de courir le 100km en 2,8 fois le marathon. Dans mon cas, si on suppose que je passe enfin (marginalement) sous les 3h15 dans deux semaines, cela se traduit par un temps estimé aux 100km égal à 9h06 ! Ca me semble hors de ma portée, mais c’est néanmoins exactement la performance de Sylvie Boissy, qui a remporté la course chez les femmes cette année : 3h14 au marathon (Vannes 2009) et 9h05 à Millau le weekend dernier.
Tous les ans a lieu un 24 heures à quelques kilomètres de chez moi, dans la banlieue sud-ouest de Londres, plus précisément à Tooting, sur une piste d’athlétisme classique de 400m. Je suis allé faire un tour cette année, par curiosité, par envie aussi. En tout 40 engagés (limite fixée à 45), donc beaucoup ne payent pas de mines mais affichent une expérience certaine de l’ultra.
Quand je leur ai rendu visite, ils bouclaient la quatrième heure de course. L’homme de tête en était à environ 50km. Certains alternaient course et marche. Les plus rapides tournaient à environ 5’00 au kilo. Evidemment, après ‘seulement’ quatre heures de courses, tout le monde était encore bien frais, d’autant que la météo restait idéale.
La course s’est achevée le dimanche à midi. Le vainqueur a parcouru 214 kilomètres, soit environ 25km de moins que le vainqueur 2009.
Peut-être dans 5 ou 10 ans…