Le marathon, le 100km et le 24 heures par les chiffres. Ma pratique de la course à pied.
Temps final : 3h17’49, alors que mon objectif était de 3h15. Alors, à quel moment ai-je commencé à dévier de cet objectif ?
Pour le savoir, j’ai quantifié le retard de plusieurs manières :
-retard sur le temps de marche - en secondes
-retard sur le temps de marche – en mètres
-allure moyenne depuis le départ
-allure moyenne sur les 5 derniers kilomètres
Les deux graphiques ci-dessous résument les résultats.
Conclusion : tout va bien jusqu’au km 30 (56m de retard), et le retard reste même rattrapable jusqu’au km 35 (158m de retard). En revanche, du km 35 à l’arrivée, l’allure moyenne s’écroule à 4’54, pour produire un retard de distance cumulé de 601m à l’arrivée. Trois raisons principales : la fatigue, la côte de la route des Fortifications au km 35, quand le meneur d’allure des 3h15 m’a lâché, enfin la perte de près de 45 secondes au dernier ravitaillement du km 40, où j’avais très soif.
Le remède : accomplir plus de sorties longues, même vraiment longues, jusqu’à 3h15, mais sans pour autant courir le marathon en entier à l’entrainement. Une vitesse moyenne de 11 km/h sur 3h15 se traduit par une distance totale de 36km.