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Le marathon, le 100km et le 24 heures par les chiffres. Ma pratique de la course à pied.

Marathon de Paris – Récit

Récit tardif, cinq mois après la course.

 

Arrivée au rond point l’Etoile vers 7h30 avec mon beau-frère. Le temps de faire la queue à la remise des sacs, d’aller uriner une dernière fois, de saluer son beau-frère et son neveu qui courent avec le fanion de l’association de lutte contre la mucoviscidose, nous nous sommes glissés dans le sas des 3h15-3h30 dans les deux dernières minutes précédant le départ.

Jusqu’au bout j’étais indécis sur mon objectif, sachant que sur le papier je valais 3h14, et que j’avais fort envie de tenter 3h15 pour décrocher une place garantie « Good for Age » au marathon de Londres. Finalement j’ai choisi de suivre les meneurs d’allure 3h15, quitte à décrocher dans la deuxième moitié de la course si le rythme est trop élevé. J’espère bien tout de même terminer en 3h20 au maximum.

Km 1 à 6 : un point de côté persistant, phénomène tout à fait rarissime chez moi. Allure facile, entre 4’35 et 4’43 du kilo. J’ai deux chronomètres, un pour le temps écoulé depuis le départ, un autre remis à zéro à chaque kilomètre, pour garder un œil sur l’allure, puisque je ne sais pas encore  si je peux faire confiance au meneur d’allure duquel je suis le plus proche. Je saute le premier ravitaillement. Le meneur d’allure ralentit à peine.

 

Km15 : allure aisée, c’est  même un peu frustrant de courir avec le frein à main. Le peloton est toujours très serré, il faut rester attentif à ne pas rencontrer en collision avec ses voisins. Pas de tortues pourtant, contrairement à ce que j’ai entendu au marathon de Londres par la suite.

 

Semi : 1h37’04, soit une légère avance par rapport aux 3h15. Je saute le ravitaillement, vu que je prends un gel toutes les 40 minutes environ, avec 200ml de coca dégazéifié. Le meneur d’allure prend un peu de retard, et pendant les deux kilomètres suivants je baisse le rythme pour qu’il me rattrape.

 

Km 25-30 : les quais de Seine, en face de la tour Eiffel. Pas de baisse de rythme, je me sens bien. Curieux de voir si le mur va arriver.

 

Km 33 : après Roland Garros. La fatigue se fait sentir, mais pas le mur. Je prends mon temps au ravitaillement.

 

Km 35 : la côte de l’avenue des Fortifications. C’est là que je perds le meneur d’allure. Pas de beaucoup, mais je renonce à le poursuivre.

 

Km-36-38 : dur. Pas vu le km 37. De plus en plus de marcheurs. Le peloton est désormais silencieux.

 

Km39-40 : j’ai l’impression que l’allée de la reine Marguerite monte. Très soif. Je prends environ 45 secondes pour boire de l’eau au dernier ravitaillement au km 40. Le chrono de l’organisation indique 3h08’04. Je sais que c’est râpé pour les 3h15, mais je repars pour faire un temps. Si je manque les 3h15, ce ne sera pas de beaucoup.

 

Km41-42 : rond point Foch, au sortir du bois de Boulogne. J’ai plus d’énergie que prévu.

 

Arrivée : le soulagement. La douleur apparait soudainement, avec la fin de la course. 3h17’49.

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