Le marathon, le 100km et le 24 heures par les chiffres. Ma pratique de la course à pied.
En résumé:
Ce mois-ci, j'ai encore privilégié l'entraînement croisé en insérant près de 45% de vélo en termes de distance totale.
J'ai eu des sensations contradictoires entre la course à pied et le vélo: autant j'ai senti une récupération rapide et totale en CàP au bout de 10 jours, autant toutes mes séances de vélo m'en ont fait baver. J'en tiens pour preuve des temps de passage moyens à mauvais chaque fois que je faisais le tour de Richmond Park. En revanche, je sens que j'ai progressé en côte: je n'utilise plus que le grand plateau. Une rencontre un peu brutale avec une voiture m'a un peu refroidi quant au partage de la route entre cyclistes et automobilistes. J'ai eu plus de peur que de mal, et juste des blessures superficielles aux jambes. Je suis devenu plus prudent et peut-être plus lent.
J'ai effectué une séance longue en CàP (32km en 2h43) en milieu de mois pour tester un peu mon état de forme. Verdict: couru un peu trop vite, avec des accélérations à 4:40-4:20 au km entre les km 15 et 20 et une fatigue bien sentie vers le trentième kilomètre.
J'ai de nouveau cédé à la tentation de faire quelques mini-duathlons, c'est a dire une séance de vélo suivie d'une séance de CàP, pour une durée totale comprise entre 2h45 et 3h00. Afin de réduire ma fatigue générale, je me suis résolu à cesser cette pratique vers la fin du mois, au moment où j'ai commencé ma préparation au marathon de Luton, prévu le 20 novembre prochain.
En octobre, je devrais donc compter sur un volume hebdomadaire de CàP de 65 à 70km, agrémenté d'un kilométrage minime à vélo, consacré exclusivement à des répétitions en côte. Le total mensuel devrait avoisiner les 300km en équivalent CàP, pas plus.
Je veux surtout éviter le surentraînement, qui m'avait coûté un bon temps au marathon de Paris 2011. Je redeviens raisonnable en somme.