L’édition 2011 a vu la victoire de Benoit Z à domicile, déjà vainqueur en 2009. Il avait renoncé l’année dernière à se présenter au départ en raison de l’absence de lièvres qui lui auraient permis de réaliser les minimas pour la qualification au championnat d’Europe de Barcelone.

Le marathon de Marseille en est à sa troisième édition, et on observe une nette tendance à la baisse de la participation. Si l’on en juge sur le nombre d’arrivants, les chiffres sont de 3349 arrivants en 2009, 2018 en 2010 puis 1601 en 2011, soit une baisse de 40% entre 2009 et 2010, puis une nouvelle baisse de 21% de 2010 à 2011. En 2010, on a pu dire qu’environ 800 marathoniens n’avaient pu se rendre au départ en raison des problèmes de transport aériens occasionnés par le volcan islandais, mais cette explication ne tient pas en 2011.

La mairie de Marseille, organisatrice du marathon et du semi-marathon associé, met en avant le côté festif du marathon et invoque des moyens financiers limités pour expliquer l’absence de coureurs, en particulier étrangers, capables de gagner cette épreuve dans des temps inférieurs à 2h15 ou 2h20. La participation de Benoit Z, local de la course, explique la nette amélioration du temps du vainqueur cette année.

Statistiques générales (chiffres 2010 entre parenthèses)

• Arrivants : 1601 (2017)
• Temps du vainqueur : 2h19 (2h35)
• Temps médian : 3h56 (3h55)
• Temps du dernier : 5h46 (6h07)
• Première féminine : 2h54 (3h15)
• Hommes : 86% ; femmes : 14% (86% et 14%)

Performances du peloton :

Autant le dire tout de suite : Marseille n’est pas un marathon rapide, comparé par exemple à Annecy : le temps médian y est assez élevé, à 3h56, et la proportion de coureurs sous les 3h30 n’est que de 21%, alors qu’elle atteint 34% à Annecy, 35% à Azay-le-Rideau, 32% à Cheverny et 31% à Nantes, marathons (presque tous) de taille comparable et courus le même weekend (sauf Cheverny). Le profil de la course en est probablement responsable, au dire de certains coureurs sur les forums. Le peloton présente des performances stables d’une année à l’autre, mise à part la proportion de coureurs sur les trois heures, qui progresse de 20% mais reste stable numériquement (60 coureurs en 2010 et 57 en 2011). Le temps de la première féminine progresse significativement, et passe de 3h15, temps indigent pour une pareille épreuve de masse, à 2h54.