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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 23:52

Compte rendu : marathon de Londres 2013 en 3h34

 

Voici donc un bref compte-rendu pour ce marathon de Londres 2013, couru en un temps potable de 3h34, au vu de mes prétentions. Je me suis décidé pour un objectif de 3h30 le matin même de la course.

Je m’en tiendrai aux chiffres. Pour mes impressions, je les garderai pour moi : cette course confirme mon désintérêt pour les ‘grands marathons’. Mais bon, il serait dommage de ne pas courir un marathon sur le pas de sa porte.

Passons aux chiffres. Le tableau ci-dessous montre, à chaque mile du parcours où j’ai pris un temps intermédiaire, ainsi qu’aux kilomètres 5 à 40, tous les cinq kilomètres, le temps mesuré, l’allure sur la portion de parcours achevée ainsi que l’allure moyenne depuis le départ. La dernière colonne montre un temps final estimé (EFT) obtenu en multipliant par 42,195 l’allure moyenne depuis le départ.

 

 

 

Allure

Allure

 

Km

Temps

Tranche

Moyenne

Temps Final

1.6

0:08:03

5:00

5:00

3:31:06

3.2

0:15:44

4:47

4:53

3:26:18

4.8

0:22:53

4:27

4:44

3:20:02

5.0

0:23:39

4:26

4:44

3:19:35

6.4

0:30:38

4:52

4:46

3:20:50

8.0

0:38:08

4:40

4:44

3:20:00

9.7

0:46:06

4:57

4:47

3:21:29

10.0

0:47:42

4:37

4:46

3:21:16

11.3

0:54:04

5:02

4:48

3:22:33

12.9

1:02:07

5:00

4:50

3:23:37

14.5

1:09:56

4:51

4:50

3:23:46

15.0

1:12:30

4:57

4:50

3:23:57

16.1

1:17:56

4:59

4:51

3:24:23

17.7

1:25:54

4:57

4:51

3:24:47

19.3

1:33:45

4:53

4:51

3:24:53

20.0

1:37:19

5:09

4:52

3:25:19

20.9

1:41:54

5:00

4:52

3:25:34

21.1

1:42:47

4:54

4:52

3:25:34

22.5

1:49:50

4:56

4:53

3:25:44

24.1

1:57:32

4:47

4:52

3:25:29

25.0

2:02:00

5:10

4:53

3:25:55

25.7

2:05:49

5:08

4:53

3:26:13

27.4

2:14:01

5:06

4:54

3:26:44

29.0

2:22:09

5:03

4:54

3:27:06

30.0

2:27:21

5:01

4:55

3:27:15

30.6

2:30:27

5:26

4:55

3:27:39

32.2

2:38:31

5:01

4:56

3:27:51

33.8

2:46:47

5:08

4:56

3:28:17

35.0

2:52:59

5:07

4:57

3:28:33

35.4

2:55:11

5:32

4:57

3:28:49

37.0

3:03:46

5:20

4:58

3:29:32

38.6

3:12:16

5:17

4:59

3:30:05

40.0

3:20:59

6:18

5:01

3:32:01

40.2

3:22:33

6:58

5:02

3:32:28

42.2

3:34:44

6:16

5:06

3:34:44

 

Ce tableau donne le graphique ci-dessous, plus lisible :

 

download?mid=2%5f0%5f0%5f1%5f111889%5fAJ

 

La courbe bleu foncé montre l’allure moyenne depuis le départ. La courbe bleu clair est celle de l’allure par portion courue. La courbe rouge, dont l’axe est à droite du graphique, indique l’évolution du temps final estimé à mesure que je progresse pendant la course.

J’observe un départ pile à l’allure cible de 5:00 au kilo et un temps de 3h30-3h32, puis une accélération jusqu’au km 10 qui correspond à la partie du parcours en descente. A ce moment, le temps final estimé oscille entre 3h20 et 3h25. J’ai ensuite connu un léger ralentissement autour du km 30, pour terminer par un effondrement de l’allure sur les deux derniers kilomètres, ce qui m’a coûté l’objectif des 3h30. C’est marrant, je me suis dit que j’ai un peu pris les deux derniers kilomètres comme une fin de cent bornes, en étant patient, sans tenter une seule relance.

 

Après cette première course de la saison, je me tourne vers les 100 km de Steenwerck, le 8 mai prochain, soit seulement 17 jours après le marathon de Londres.

 
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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 19:16

Je suis relativement satisfait de ce cinquième marathon, même si mon temps est loin d'être fantastique. Je suis parvenu à réduire le volume d'entraînement lors de la phase préparatoire afin d'arriver en forme sur la ligne de départ; j'ai couru l'épreuve de manière décontractée et je n'ai pas forcé sur la fin quand j'ai senti une nette baisse de régime. J'ai toutefois assez mal géré l'allure, à l'encontre de ma stratégie de course. Je suis bien moins fatigué qu'après mes marathons précédents.

wimbledon athletics trackJe retiendrai que le principal acquis de ce marathon, c'est l'accumulation d'un peu plus d'expérience et surtout la banalisation de cette distance dans mon échelle de difficultés.Maintenant, j'ai bien envie de me faire un marathon sur piste, tout seul dans mon coin, avant la fin de l'année.

Compte-rendu de la course

Le parcours comprend trois boucles identiques de 14 km environ

  • Mile 0 : le départ est en côte, ce qui n'empêche pas la majorité du peloton de partir sur une allure de dingue. Je tente de ne pas les suivre, mais le premier mile est bouclé en 7:08, soit un temps de 3h07. Ralentissons.
  • Mile 1 et 2 : le parcours monte et gravit une colline puis la redescend. Adaptons-nous. 
  • Mile 3 : c'est le début de la grande côte sur un bon mile. Je monte sans insister et mon allure baisse bien.
  • Mile 5 : grosse descente, suivie de deux nouvelles collines, moins hautes celles-là. J'évite d'accélérer en descente.
  • Mile 8 : fin de la première boucle et long passage qui monte pour aborder la seconde boucle.
  • Mile 13.1 : je passe au semi en 1h38:24. Je suis en totale infraction avec mon plan de course, selon lequel je m'interdisais de courir le premier semi en moins de 1h41. Compte tenu du dénivelé et de la succession de montées et descentes, je vais certainement le payer dans le dernier quart du marathon.
  • Mile 18 : début de la dernière boucle. J'attends de voir quand j'aurai une baisse de régime.
  • Mile 21 : ça y est, nous y sommes : la troisième et dernière montée de la "grande" côte me sera fatale. Je suis à 2h40 au mile 21, au pied de la côte, donc je peux encore terminer en 3h20 si je maintiens une allure moyenne de 5:00 au kilomètre. Je prends mon temps et je m'arrête longtemps au ravitaillement au sommet de la colline. Je redescends très doucement. 
  • Mile 26 : 3h27. Je me traine à 10 à l'heure depuis plus d'une une demi-heure. Pas envie de me défoncer, mais ce n'est pas grave, c'est juste un marathon de plus.
  • Mile 26.2 : 3h28:32 et 127ième sur 490 arrivants. 25,7% du peloton ont terminé devant moi : je ne suis même pas dans le premier quartile! Les jambes sont bien moins douloureuses que d'habitude. N'empêche, un split de 11:44, c'est pas terrible!



 

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 14:48

Sylvie Boissy, vainqueur chez les femmes de l’édition 2010 des 100 kilomètres de Millau, a été contrôlée positive à la prédnisone et la prédnisolone, deux molécules de la famille des glucocorticoïdes, actuellement interdites par la réglementation française.

 

La lecture de la décision  de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage fait ressortir qu’il s’agit d’un cas classique d’ignorance de la liste des substances interdites. Il est fort possible que S Boissy soit de bonne foi (elle déclare avoir recouru à l’automédication pour « soigner une angine » quelques jours avant la course), mais une athlète de son niveau, surtout entourée et encadrée par ses sponsors et son entraineur, et capable de gagner une épreuve aussi difficile que les 100 km de Millau, ne peut pas raisonnablement plaider l’ignorance. Elle aurait dû faire une demande d’AUT (autorisation d’utilisation thérapeutique).

 

  

Bref, elle écope d’une suspension de six mois qui s’achève à la mi-septembre 2011, juste avant Millau 2011. Il serait étonnant que les organisateurs de Millau l’accueillent à bras ouverts cette année, si elle exprime le désir de se présenter sur la ligne de départ. La réputation de la course en souffrirait, au moment du quarantième anniversaire.

 

Je pense que cette sanction peut et doit également faire réfléchir les coureurs moyens comme moi sur leur comportement vis-à-vis de leurs performances, et sur les moyens employés pour soulager ces petits maux quotidiens qui rendent la course et les chronos plus aléatoires. Bien sûr, je ne subirai jamais un contrôle anti-dopage, mais j’imagine qu’il est très facile de reproduire le comportement de S Boissy sans y penser. La différence entre elle et le coureur lambda, c’est qu’elle a des sponsors et qu’elle est capable de remporter la victoire dans sa catégorie, donc que des enjeux commerciaux et des réputations sont attachés à ses actions.

 

La liste des substances interdites en France est fort instructive et fort longue!

 

 

 

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 19:46

Notre cousin canadien Luc a couru dimanche dernier le Winterman marathon d’Ottawa en 3h38. Comme son nom l’indique, ce marathon au peloton très clairsemé en raison de l’exigence des conditions météo s’est déroulé par une température très fraiche de -14 degrés ! Le vent a encore augmenté la difficulté.

 

 

09_winterman_2010.jpg 

 

Alors bravo à Luc pour avoir réussi ce test qui a dû le rassurer sur sa solidité mentale !

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 19:21

 

LondonUltraLogoCe weekend, je suis allé assister au passage d’une course de 50km, la seule à Londres, dans sa deuxième édition seulement. Le parcours suit un chemin touristique connu, appelé le Capital Ring, qui passe devant chez moi, en banlieue de Londres. Mieux, le premier ravitaillement est au coin de ma rue. Hier dimanche, vers 9h45, je suis donc allé taper le bout de gras avec les deux bénévoles responsables du ravitaillement, en attendant l’arrivée des coureurs.

 

L’ambiance était très sympathique, en raison de la taille modeste de l’événement : 255 coureurs inscrits, 225 au départ, et des chronos pas rapides du tout pour le peloton, quoique les deux vainqueurs ex-aequo aient couru sur des bases de 3h07 au marathon.

 

Bref, tout à fait à l’opposé du gigantisme de la grande foire du marathon de Londres. Les premiers n’ont pas trainé au ravitaillement, mais dans la queue du peloton on prenait son temps, on papotait un peu en mangeant. Chaque coureur est muni d’une carte du parcours, quoique le risque de se perdre soit minime.

 

Ca m’a donné envie de faire cette course l’an prochain. Si je suis en prépa marathon, comme il est très probable, je me contenterai de la courir tranquillement, à 5:10 au kilo. Techniquement c’est un trail, mais le dénivelé est très modeste, et une bonne moitié du parcours  est sur des surfaces tout à fait aisées.

Les organisateurs de cette course ont créé d’autres courses d’ultra en Angleterre, visible sur leur site internet ici.

 

Quelques chiffres :

  • 50km, sans limite de temps
  • 225 partants
  • 213 arrivants, donc 12 abandons seulement
  • Temps des vainqueurs : 3h42, soit 3h07 en équivalent sur marathon, en faisant une simple règle de trois. Je crois que les 3 premiers au classement sont marathoniens en 2h50 environ.
  • Ensuite, les performances du peloton s’écroulent :
    • Temps du dernier : 8h15, soit un marathon en 6h58
    • Temps médian : 5h32, soit un marathon en 4h40
    • Proportion d’arrivants en moins de 4h en équivalent marathon : seulement 13% !

 

Mais c’est aussi l’absence de l’obsession du chronomètre qui semble faire le charme de ce genre de course.

 

Les bénévoles m’ont affirmé qu’un certain nombre de participants profitent de cette course pour mettre la dernière main à leur matériel pour le marathon des Sables, qui se court dans les semaines qui viennent, ce qui expliquerait les chronos modestes. Ceci dit, certains coureurs ressemblaient franchement à des touristes sans trop de préparation, alors chapeau à eux de trouver le courage de se lancer.

 

 

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 15:16

J’imagine qu’en ce début de mois de janvier, nombreux sont les coureurs qui se demandent, un peu tard peut-être, comment participer au marathon de Londres 2011 et qui sont à la recherche d’informations et de détails sur ce marathon si proche de la France.

Habitant le Royaume-Uni, je ne suis pas très au fait des possibilités d’inscription en venant de France à seulement 3 mois de la course. Les voyagistes ont peut-être encore des dossards disponibles (avec toutes les prestations qui sont vendues avec le dossard).

 

Je n’ai jamais couru le marathon de Londres non plus, mais j’ai pu ici et là glaner des informations sur le déroulement de la course, au bureau et parmi mes connaissances.

 

Pour les résidents  britanniques : chaque année, c’est l’effervescence chez les Anglais qui tentent leur chance à la loterie. En mai dernier, les 125 000 tickets de loterie du marathon 2011 en été attribués en moins de 24h ! Donc peut-être qu’il faudra bientôt participer à une loterie pour participer à la loterie…

 

vlmChickenEn cas probable de manque de chance à la loterie, on peut s’engager à lever des fonds pour une charity (environ £1 500 à £2 500): comme pour la majorité des courses à pied au Royaume-Uni, les organisations caritatives ont la main mise sur le marathon de Londres, et à moins d’une chance incroyable à la loterie, l’Anglais moyen comme moi ne peut pas compter participer au marathon juste pour améliorer son record. Dommage, le parcours est particulièrement roulant.

 

En résumé, c’est une course victime de son succès, dont le peloton est encore plus lent qu’à Paris. En 2010, près de 30% des arrivants ont terminé en plus de cinq heures (contre 10% à Paris). Dans les forums de course à pied anglais, on rapporte la présence de marcheurs dès le deuxième kilomètre, partis dans le sas des 3h30. Bref, la foule.

 

Pas bon pour une performance, tout ça.

Donc ne venez que pour l’ambiance, délirante parait-il (aspect qui m’importe peu personnellement).

 

Pour ma part, la solution que j’ai à ma disposition en tant que résident britannique, consiste à me voir attribuer un dossard garanti (Good For Age) en prouvant que j’ai déjà couru un marathon en moins de 3h15. Il me reste maintenant à faire valoir ma perf pour avoir un dossard Good For Age en 2012. Il convient de noter que les personnes résidant en dehors du Royaume Uni ne peuvent pas bénéficier du régime des dossards préférentiels Good For Age (à moins d’utiliser une adresse locale dans sa correspondance avec les organisateurs du marathon).

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 18:57

J’ai attentivement suivi ce weekend la 39ème édition des 100 kilomètres de Millau. C’est vrai que je commence à m’intéresser aux distances supérieures au marathon, alors que moi-même je n’ai couru que deux pauvres marathons en tout et pour tout (disons trois avec le marathon Seine-Eure dans deux semaines).

Evidemment, c’est la durée de l’effort et la nécessité de puiser dans ses ressources, encore plus que pour le marathon, qui me fascinent. Je suis bien curieux de savoir comment je m’en sortirais dans un 100km. Encore plus que sur le marathon, c’est la capacité à doser son effort qui permet les bonnes performances.

Une bonne endurance permet de courir le 100km en 2,8 fois le marathon. Dans mon cas, si on suppose que je passe enfin (marginalement) sous les 3h15 dans deux semaines, cela se traduit par un temps estimé aux 100km égal à 9h06 ! Ca me semble hors de ma portée, mais c’est néanmoins exactement la performance de Sylvie Boissy, qui a remporté la course chez les femmes cette année : 3h14 au marathon (Vannes 2009) et 9h05 à Millau le weekend dernier.

Millau100km 

Tous les ans a lieu un 24 heures à quelques kilomètres de chez moi, dans la banlieue sud-ouest de Londres, plus précisément à Tooting, sur une piste d’athlétisme classique de 400m. Je suis allé faire un tour cette année, par curiosité, par envie aussi. En tout 40 engagés (limite fixée à 45), donc beaucoup ne payent pas de mines mais affichent une expérience certaine de l’ultra.

24hTootingQuand je leur ai rendu visite, ils bouclaient la quatrième heure de course. L’homme de tête en était à environ 50km. Certains alternaient course et marche. Les plus rapides tournaient à environ 5’00 au kilo. Evidemment, après ‘seulement’ quatre heures de courses, tout le monde était encore bien frais, d’autant que la météo restait idéale.

La course s’est achevée le dimanche à midi. Le vainqueur a parcouru 214 kilomètres, soit environ 25km de moins que le vainqueur 2009.

Peut-être dans 5 ou 10 ans…

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 14:35

Reasons not to run the London marathon

-just too many runners

-charities hijack the race

-lottery applications now filled in the first day - ridiculous

-too many plodders, even from the first mile

-too many cheering crowds

-qualifies more as a fun run than a race nowadays

-course is not a loop, making it exposed to unfavourable wind

-race start is a long way from home, in Docklands

-exposed to likely rain on race day

-requires winter training

 

Reasons to run the London marathon

-very flat course, well placed to run a PB

-GFA (good for age) qualifying times are now within my ability

-the only flat road marathon in the south-east of England

-familiar even to non-runners as an event

-cool weather pretty certain

-timing is perfect in the season

 

Strategy

-run a sub-3:15 marathon as soon as possible, for instance Paris, Seine-Eure or Yvelines

-get a GFA place in 2012

-every year, get a GFA place using the performance of the previous year. Note this will become more and more difficult with age

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Présentation

  • : Marathon: les chiffres
  • : Le marathon, le 100km et le 24 heures par les chiffres. Ma pratique de la course à pied.
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Bilan 2014 au 7 février

  Sorties Km Temps
CaP 53 472 51h22
lo 4 91

Rechercher

Kilométrage annuel

Année

CaP

Vélo

2006

1,470

0

2007

1,706

0

2008

631

0

2009

1,978

0

2010

3,298

0

2011

2,733

1,772

2012

2,691

2,166

2013

3,819

893

Archives

Courses et chronos

  Marathons Temps
  Seine-Eure 2006 3:42:46
  Paris 2010 3:17:49
  Seine-Eure 2010 3:14:38
  Paris 2011 3:48:25
  Luton 2011 3:28:32
  Brentwood 2012 4:09:19
  Luton 2012 3:38:52
 

Londres 2013 

3:34:44
  Harrow Track 2013 3:38:57
  Seine-Eure 2013  3:29:10
  100 km Temps
  Steenwerck 2011 10:42:44
  Theillay 2011 10:42:37
  Crawley 2012 11:45:33
  Redwick 2012 11:31:09
  Steenwerck 2013 11:42:04
  Tooting Bec 2013 10:15:20

Texte Libre

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