Pour la première fois en plus de 20 ans de pratique plus ou moins assidue de la course à pied, j’ai atteint le chiffre de 3000 kilomètres courus depuis le 1er janvier de l’année en cours. Sur les douze derniers mois, j’en suis à 3 471 kilomètres. Dans ce billet, quelques photos du Thames Path, le chemin de halage le long de la Tamise sur lequel je cours si souvent.
Je sens bien qu’il me faut lutter contre l’escalade en matière de kilométrage : une fatigue presque permanente tend à s’installer dans le corps qui ne connait que peu de répit. Si je m’écoutais, je courrais tous les jours, quelquefois deux fois par jour. Par exemple, quand je voyage en Asie, je double fréquemment, même sur trois jours consécutifs ! En mois plein, je cours souvent plus de 300 km, quelquefois 350 km. En revanche, les mois pendant lesquels je cours un marathon (deux en 2010) sont nettement allégés en termes de kilométrage, autant avant (pour ‘faire du jus’) qu’après (récupération).
Au programme d’ici la fin de l’année 2010 : pas plus de 3600 km au 31 décembre, probablement moins, autour de 3300-3400 km. Je pense me contraindre à faire une pause d’une semaine complète début janvier, ce qui ne m’est pas arrivé depuis mai 2009, même en période de récupération après un marathon.
Je me rends bien compte que la course, et surtout le marathon, est devenue une vraie obsession : j’y pense nuit et jour. L’objectif ultime est bien sûr de tomber sous les 3 heures au marathon, c'est-à-dire de performer à hauteur des espérances que j’avais lorsque j’étais étudiant, en 1989-1992. Je me donne environ trois ans pour atteindre ce but. Il me reste une variable majeure sur laquelle agir pour faire baisser continument mon temps au marathon : mon poids. J’avais atteint 98 kilos ces dernières années, j’ai réussi à perdre 12-13 kilos en 2009 en m’affamant littéralement. Il me reste environ 10-12 kilos à perdre pour revenir au poids de 75-77 kilos qui était le mien à l’époque où je terminais les 20 km de Paris en 1h19. Pour l’instant, j’en suis à 3h14 au marathon pour 87 kilos.
J’ai aussi l’espoir de faire progresser (modestement, à poids constant) ma faible VMA de 16 km/h si possible. Quant à l’endurance, pour le moment je la considère comme mon point fort.