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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 19:11

Suivant l’évolution naturelle probablement commune à tous les coureurs à pieds mordus de leur sport, je viens enfin de découvrir les vertus du vélo. Perclus de Agacé par des douleurs dans les jambes depuis la mi-décembre, et contraint donc à une coupure totale de dix jours (la première depuis 18 mois), j’ai repris tranquillement et tenté d’utiliser les vélos d’intérieur disponibles en libre accès dans le club de sport de la City auquel je suis inscrit.

 

couv-courirPassons rapidement sur les bienfaits du vélocipède pour le coureur à pied. Bruno Heubi, dans son livre Courir longtemps (que je ne recommanderai jamais assez) expose clairement les avantages du vélo, notamment le transfert des capacités acquises, la moindre violence de l’effort pour le corps, ainsi que l’apport en terme de récupération.

 

Immédiatement se pose la question de l’équivalence entre une séance de vélo et une séance de course.

Quelle est l’équivalence en temps, en kilomètres de course à pied, d’une séance de vélo? Par exemple, ce midi j’ai effectué 1 heure exactement de vélo, parcouru d’après la machine 31.0km, et dépensé 730 kilocalories.

 

Bike.jpgL’approche par l’énergie dépensée me semble la plus neutre : sachant qu’un kilomètre de course à pied me fait dépenser 90 kcal (1.045 kcal/kg/km), cela équivaut à 730/90=8.1km, ce qui, à un rythme d’endurance (Allure 1) de 5’21 au kilo, demanderait 43’31 de course.

. Le  rapport kilométrique est dans ce cas de 31.0/8.1 = 3.82, ce qui signifie qu’il faut parcourir 3.82 km à vélo pour accomplir l’équivalent d’un kilomètre à pied. Le rapport en temps est 60/43.5 = 1.38, ce qui signifie qu’une minute de course à pied est équivalente à 1.38  minutes de vélo, soit 1 minute et 23 secondes.

Simplifions les chiffres : le rapport kilométrique est 3.8, tandis que le rapport chronométrique est 1.4.

 

On remarquera que ces rapports varient avec le poids du coureur : en effet, faisons l’hypothèse (pas trop audacieuse selon moi) selon laquelle la dépense énergétique au kilomètre à vélo d’intérieur (24 kcal d’après mes observations) ne dépend pas (ou très peu) du poids du cycliste puisqu’il s’agit d’un sport porté, tandis que la dépense énergétique à pied décroit linéairement avec le poids du coureur. Le rapport kilométrique varie donc de façon linéaire en fonction du poids du coureur. Si je perds 10% de mon poids, je ne consommerai plus que 81 kcal au kilomètre, donc la séance de vélo donnée en exemple équivaudra à 730/81 = 9.0km, soit un temps de course équivalent plus long, de 48’09 à une allure de 5’21 au kilomètre. Le rapport kilométrique passe de 3.82 à 3.44 (10% de baisse) tandis que le rapport chronométrique passe de 1.38 à 1.25 (baisse de 10%).

 

Je peux donc comptabiliser, dans mon carnet de course, les séances de CAP et celles de vélo dans des colonnes séparées, et maintenir le suivi de mon activité physique totale en équivalent course à pied.

 

Avant de commencer mon plan marathon MDP 2011 le 24 janvier prochain, je ferai autant de vélo que possible. Pendant la prépa marathon elle-même, je pense à l’occasion remplacer une des deux séances de footing hebdomadaires par une séance de vélo équivalente.

 

En tout cas, le vélo ne semble pas laisser de traces dans les jambes : pas de douleurs ni de courbatures.

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 10:25

Le marathon reste ma distance de prédilection : je n’en ai pas encore épuisé les joies, notamment celles de l’incertitude de la course et des exigences de sa gestion.

Il me reste encore à atteindre ma performance optimale, qui devrait se situer autour de trois heures, et peut-être même légèrement en dessous. Ce ne sera pas cette année que j’y arriverai. Le temps joue contre moi, puisque j’ai déjà 43 ans, et que mes performances, potentielles et observées, sont en train de décliner. J’imagine qu’il me faudra quelques années de travail régulier et structuré pour me rapprocher des trois heures. Je m’attends à quelques contre-performances et blessures sur le chemin des trois heures.

Il me faut parvenir à perdre encore du poids pour tomber vers 77kg pour 1m86. J’en suis à 86kg, donc il y a encore de la marge.

 

Compétitions et performances

 

Pour en revenir à mes objectifs pour 2011, je reste concentré sur le marathon et je ne cours que très peu de compétitions :

  • 10 avril: Marathon de Paris. L’objectif est 3h10, ce qui me permet de confirmer ma qualification au marathon de Londres 2012 au cas où 3h14’38 serait jugé insuffisant, bien qu’en dessous des 3h15. Un temps inférieur à 3h10 me qualifierait également pour NY 2012.
  • 8 mai : semi de Richmond. Ce sera mon premier semi officiel sur route depuis 1999. L’objectif est 1h30, soit les minimas qualificatifs pour le marathon de New York 2012.
  • 16 octobre: Marathon Seine-Eure. Objectif : consolider les 3h10, avec, si une éventuelle perte de poids le permet, une baisse vers les 3h05. Egalement une troisième occasion de se qualifier pour NY 2012.marathon Seine Eure 2009 affiche

 

Pour clore le chapitre des minimas qualificatifs, un temps inférieur à 3h10’59 me donne accès au corral A au marathon de Chicago, par ailleurs réputé très roulant, au contraire du marathon de NY. Qu’il s’agisse de Londres, NY ou Chicago, il ne faut pas que je tarde à me qualifier pour ces marathons si je veux les courir dans de bonnes conditions, sinon la qualification sera de plus en plus difficile à mesure que je vieillirai. Se qualifier pour le marathon de Boston reste du gâteau en revanche : les minimas sont très accessibles, et augmentent de 5 ou 10 minutes par tranche de 5 ans.

 

L’année 2012 est donc le meilleur choix pour courir ces marathons. Je peux envisager de courir Londres au printemps 2012, en performance, de courir Chicago vers la mi-octobre 2012, toujours en performance, puis de courir New York le premier dimanche de novembre 2012, soit trois semaines après Chicago. Evidemment, la contrainte est d’effectuer deux voyages aux Etats-Unis en un mois.

 

Volume de course et entrainement

 

  • Kilométrage annuel : 3000km, soit 250km par mois en moyenne
  • Deux jours de repos par semaine 
  • Courses ‘off ‘ : de la mi-mai à la fin juillet, soit 11 semaines
  • Préparations marathon :
    • De fin janvier à début avril : MDP
    • De mi-août à mi-octobre : Seine-Eure
  • Baisse de volume en novembre et décembre : 200km et 150km respectivement

 

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 11:19

Après une dizaine d’années de relative mise en sommeil, 2010 a été l’année de mon retour à la course à pied, ce qui se manifeste par un intérêt très marqué pour le marathon.

 

Bilan concernant le volume de course à pied :

  • Kilométrage annuel : 3304 km, soit une moyenne mensuelle de 275km. J’ai atteint 3600 km sur une période glissante de 12 mois, vers le milieu de l’été 2010, ce qui constituait mon objectif kilométrique initial.
  • Un pic en juillet, avec 366 km
  • Trois points bas relatifs à 190 km, 169 km et 168 km, dont deux correspondent à la récupération avant et après un marathon (avril et octobre)
  • J’ai dû reconnaitre qu’il me fallait lever le pied, vers le milieu du mois de décembre : trop de douleurs persistantes, trop de séances en novembre. Je situe désormais la limite supérieure de mon kilométrage annuel vers les 3000 km. Il me faudra insérer une coupure annuelle de 10-15 jours dorénavant.

2010MonthlyGraph 

Bilan concernant les performances :

  • Resté déçu suite à une première tentative sur marathon à l’automne 2006 (3h42’46, le mur en pleine figure au 30ième kilomètre), j’ai renoué avec la distance en me préparant mieux et j’en ai retiré une grande satisfaction.
  • Deux marathons : Paris en avril (3h17’49) et Seine-Eure en octobre (3h14’38). Le MDP était l’occasion de tester mes capacités d’endurance et de gestion de la course, surtout afin d’éviter le mur. Mission remplie.
  • Pour le marathon Seine-Eure, j’ai pu affiner ma gestion de la course : la mesure d’une bonne course pour moi reste le split entre les deux semis du marathon. Un très léger positive split est selon moi l’objectif optimal. J’en suis à un split de 1’09, qui me semble constituer une cible stable.
  • Je remplis les minimas pour un dossard garanti au marathon de Londres (chez moi) 2012 : ayant fait un chouia en-dessous de 3h15, je devrais me retrouver avec les ‘fast Good for Age’, donc dans un sas de départ séparé de la foule, ce qui évite, parait-il, les embouteillages qui font la réputation de Londres. Il me reste toutefois à valider ma performance en adressant les documents nécessaires aux organisateurs du marathon de Londres avant la fin mai 2011.
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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 10:02

Récupération : période comportant un arrêt ou une diminution sensible de la quantité ou de l’intensité de l’entrainement

 

Suite à une sortie rapide qui s’est prolongée de façon imprévue sur 25km, jeudi dernier 9 décembre, des douleurs persistantes et inhabituelles à l’intérieur des deux genoux m’ont fait comprendre qu’il fallait se ménager de temps en temps, donc être capable de réduire de soi-même, hors des périodes d’entrainement marathon, la fréquence et l’intensité des séances de course. Revenant sur le mois de novembre, je me suis rendu compte que j’ai couru trop dur, et trop souvent (28 séances).

En conséquence, le mois de décembre sera très allégé : environ 190 km seulement en 15 séance et 17 heures, à faible, voire très faible allure. Je me réserve même une semaine complète de coupure entre le 22 et le 29 décembre. Enfin, je reprendrai en janvier de manière prudente jusqu’à la date de début de mon plan marathon pour le MDP 2011, un plan qui s’annonce exigeant et intense.

 

UFO-Mag-75---CouvIl y a avait même un article consacré à la récupération dans le numéro de novembre 2010 de Jogging International. Je l’ai lu avec attention (en dépit de mon opinion assez mauvaise du magazine en question que je continue d’acheter lors de mes passages en France environ 2-3 fois par an), et j’en ai conclu qu’il fallait s’y résoudre, sous peine de blessure persistante.

Du coup, je me suis dit que j’allais faire de la réclame pour un magazine qui m’enchante particulièrement (il y en a d’autres sur lesquels je reviendrai peut-être), bien que je ne pratique pas encore l’ultra : Ultrafondus. En vignette, on trouvera la couverture du numéro de décembre.

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 09:21

couv-courir.jpgJ’ai utilisé sans modification aucune le plan fourni par Bruno Heubi dans son livre Courir longtemps (voir la couverture dans la vignette ci-contre), c'est-à-dire le plan marathon en vue d’une performance. L’avantage de ce plan, c’est qu’il est possible de le décliner pour  une large gamme de vitesses de base (VMA)  puisque les allures y sont exprimées en pourcentage de VMA.

 


Remarques générales :

·         Le plan s’étend sur 9 semaines à l’origine. La présence d’une coupure obligatoire en semaine 2, due au séjour au ski en février, m’oblige à démarrer le plan une semaine plus tôt. J’ai également doublé la semaine 1 en une semaine zéro, afin de me donner le temps de m’habituer au rythme initial du plan, mais également pour accumuler quelques kilomètres avant la coupure d’une semaine.

·        Le plan comporte 5 séances par semaine, réparties en un bloc de 3 jours et un bloc de deux jours.

·        Le bloc de 3 jours se concentre sur les séances de VMA : une séance de VMA courte (30/30) et une séance de VMA longue (85% VMA).

·         Le bloc de 2 jours comporte la séance longue (SL) hebdomadaire qui inclut une charge croissante de travail à allure spécifique, soit une allure marathon à 4’29 par kilomètre. La sortie longue est précédée d’une séance à allure fondamentale sans doute destinée à générer de la fatigue sur ces deux jours.

·        Outre les séances de VMA et la sortie longue, la semaine comporte deux séances d’endurance fondamentale à allure 1, soit 70% de la VMA.

·        La semaine comporte 2 jours de repos, soit plus que mon régime habituel. Le premier jour de repos est intercalé après la sortie longue du weekend. Le deuxième jour de repos succède au bloc de 3 jours des séances VMA.

·        Le volume kilométrique est faible en février (237 km), en raison du peu de jours dans le mois ainsi que de la coupure d’une semaine. En revanche, mars accumule presque 400km (394 exactement) sur 31 jours, soit un volume mensuel 35 km supérieur à mon mois le plus chargé jusqu’à présent. J’espère être capable de supporter le volume et le rythme du plan. Les semaines 4 à 7 prévoient une charge supérieure à 90km.

·        Les sorties longues culminent à deux semaines du marathon, avec une sortie de 3 heures et 35 km. La dernière sortie longue (2h et 23km) est programmée à l’origine 7 jours avant le marathon. Ceci me semble un peu rapproché.

·        J’ai dû déplacer certaines séances du weekend, en raison de la visite de membres de la famille à Londres, ce qui alourdit artificiellement la semaine 4. Il est possible que je doive déplacer des séances à mesure que j’avance dans le plan, en fonction des événements, en particulier de mes voyages en Asie.

·        Pour cette dernière raison, et pour ne pas immobiliser trop les weekends, je songe à avancer tout le plan de 5 jours de manière à programmer la sortie longue le mardi, ce qui me semble plus facile à organiser, en particulier quand je suis à Tokyo (où le soleil se lève très tôt toute l’année) ou bien à Hong Kong. Je m’autorise ainsi quelques (5) jours supplémentaires dans la phase de récupération juste avant le marathon.

·        Total : 48 séances sur 76 jours y compris le jour du marathon, 812 km en 69 heures.

 

Les allures utilisées se fondent sur une VMA de 16.0 km/h et sont les suivantes :

·        Allure 1 : 70% VMA, soit 11.20 km/h, ou 5’21 au kilo

·        Allure 2 (pas appliquée dans ce plan) : 75% VMA, soit 12.00 km/h, ou 5’00 au kilo

·        Allure spécifique, ou allure marathon : 83.5% VMA, soit 13.36 km/h, ou 4’29 au kilo

·        Récupération : 40% VMA, soit 6.40 km/h, ou 9’22 au kilo

·        Allure 30/30 : 105% VMA, soit 16.80 km/h, ou 3’34 au kilo

·        Allure VMA longue : 85% VMA, soit 13.60 km/h, ou 4’25 au kilo

 

On observe que l’allure spécifique et l’allure VMA longue sont très proches, ce qui illustre la qualité de mon endurance sur marathon, relativement à la faiblesse de ma vitesse de base.

 

 

Le plan lui-même à présent :

 

Semaine 0 : du lundi 24 au dimanche 30 janvier. 75km en 6h30

  1. Lundi : 1h15 à Allure 1
  2. Mardi : sortie longue : 1h30 dont 3x10mn à Allure Spécifique
  3. Jeudi : VMA courte : 1h15 dont 20x 30/30
  4. Vendredi : 1h00 à Allure 1
  5. Samedi : VMA longue : 1h30 dont 3x10mn à 85% VMA


Semaine 1 : du lundi 31 janvier au dimanche 6 février. 75km en 6h30

  1. Lundi : 1h15 à Allure 1
  2. Mardi : sortie longue : 1h30 dont 3x10mn à Allure Spécifique
  3. Jeudi : VMA courte : 1h15 dont 20x 30/30
  4. Vendredi : 1h00 à Allure 1
  5. Samedi : VMA longue : 1h30 dont 3x10mn à 85% VMA


Semaine 2 : du lundi 7 au dimanche 13 février. 61km en 5h20

  1. Lundi : 1h20 à Allure 1
  2. Mardi : sortie longue : 1h45 dont 3x12mn à Allure Spécifique
  3. Jeudi : VMA courte : 1h15 dont 16x 45/30
  4. Vendredi : 1h00 à Allure 1


Semaine 2’ : du lundi 14 au dimanche 20 février (semaine de ski). 18km en 1h30

  1. Dimanche : VMA longue : 1h30 dont 3x12mn à 85% VMA 


Semaine 3 : du lundi 21 au dimanche 27 février. 83km en 7h10

  1. Lundi : 1h25 à Allure 1
  2. Mardi : sortie longue : 2h00 dont 3x14mn à Allure Spécifique
  3. Jeudi : VMA courte : 1h15 dont 16x 45/30
  4. Vendredi : 1h00 à Allure 1
  5. Samedi : VMA longue : 1h30 dont 3x14mn à 85% VMA 


Semaine 4 : du lundi 28 février au dimanche 6 mars. 74km en 6h30

  1. Lundi : 1h00 à Allure 1
  2. Mardi : sortie longue : 2h00 dont 1x20mn à Allure Spécifique
  3. Jeudi : VMA courte : 1h00 dont 15x 30/30
  4. Vendredi : 1h00 à Allure 1
  5. Samedi : VMA longue : 1h30 dont 2x10mn à 85% VMA


Semaine 5 : du lundi 7 au dimanche 13 mars. 89km en 7h45

  1. Lundi : 1h30 à Allure 1
  2. Mardi : sortie longue : 2h30 dont 2x20mn à Allure Spécifique
  3. Jeudi : VMA courte : 1h15 dont 20x 30/30
  4. Vendredi : 1h00 à Allure 1
  5. Samedi : VMA longue : 1h30 dont 3x14mn à 85% VMA 


Semaine 6 : du lundi 14 au dimanche 20 mars. 93km en 8h00

  1. Lundi : 1h30 à Allure 1
  2. Mardi : sortie longue : 2h45 dont 2x25mn à Allure Spécifique
  3. Jeudi : VMA courte : 1h15 dont 16x 45/30
  4. Vendredi : 1h00 à Allure 1
  5. Samedi : VMA longue : 1h30 dont 3x16mn à 85% VMA


Semaine 7 : du lundi 21 au dimanche 27 mars. 96km en 8h15

  1. Lundi : 1h30 à Allure 1
  2. Mardi : sortie longue : 3h00 dont 2x30mn à Allure Spécifique
  3. Jeudi : VMA courte : 1h15 dont 16x 45/30
  4. Vendredi : 1h00 à Allure 1
  5. Samedi : VMA longue : 1h30 dont 3x14mn à 85% VMA


Semaine 8 : du lundi 28 mars au dimanche 3 avril. 81km en 7h00

  1. Lundi : 1h15 à Allure 1
  2. Mardi : sortie longue : 2h00 dont 4x10mn à Allure Spécifique
  3. Jeudi : VMA courte : 1h15 dont 2x7x 30/30
  4. Vendredi : 1h00 à Allure 1
  5. Samedi : VMA longue : 1h30 dont 3x14mn à 85% VMA 


Semaine 9 : du lundi 4 au dimanche 10 avril

  1. Mardi : VMA courte : 1h05 dont 15x 30/30
  2. Jeudi : VMA longue : 0h50 dont 1x10mn à 85% VMA
  3. Dimanche : marathon : objectif 3h10

 

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 12:26

 

 

MDP11logoJe tente dès à présent de planifier ma gestion de course, ce qui m’a plutôt réussi dans mes deux derniers marathons. Je prends comme point de départ le marathon Seine-Eure, en privilégiant une gestion par semi : pour un temps final de 3h14’38, je suis passé au semi en 1h36’41 (4’34.9 au kilo), donc j’ai couru le deuxième semi en 1h37’56 (4’38.5 au kilo), ce qui donne un positive split de 1’15. J’ai réussi à maintenir mon allure de course jusqu’au 38ième kilomètre, puis j’ai accusé un léger passage à vide jusqu’au 40ième kilomètre. J’ai l’intention d’inclure ce coup de moins bien dans la planification de la course.

 

Plus concrètement : je conserve une différence d’allure moyenne presque identique entre les deux semis : le deuxième semi à Seine-Eure était plus lent de 3.6 secondes au kilo en moyenne, donc je suppose un deuxième semi plus lent de 4 secondes au kilo. Pour un temps final de 3h09 ’45, ceci se traduit par une allure de 4’27.8 au kilo pendant le premier semi (passage en 1h34’10), puis une allure de 4’31.8 au kilo en moyenne au second semi (passage en 1h35’35). Je suppose que je maintiens, comme à Seine-Eure, mon allure de 4’27.8 bien au-delà du semi, puis j’accuse un petit coup de moins bien qui me force à ralentir l’allure moyenne jusqu’à l’arrivée.

 

MDP2011 LatePacingEn fonction de l’hypothèse sur le km à partir duquel je dois ralentir, et en conservant l’objectif de 3h09’45, je peux calculer l’allure minimale à maintenir sur les derniers kilomètres pour pouvoir atteindre l’objectif.

Par exemple, un coup de barre au 37ième kilomètre, après 2h45’09 de course, me laisse 24 ’36 pour les derniers 5.2km, ce qui revient à une allure moyenne de 4’44.2 au kilomètre, donc un ralentissement conséquent de plus de 16 secondes au kilomètre. Naturellement, plus je maintiens mon allure longtemps, plus j’ai de la marge pour un éventuel ralentissement. Dans le cas optimal où je ne ralentis pas du tout, le temps final devient le double du temps du premier semi, soit 3h08’20, mais je ne fais pas d’illusion sur cette possibilité. En revanche, ce chiffre constitue bien le temps plancher de mon marathon si j’adopte cette gestion de course. J’ai donc un tampon de 1’25 pour perdre du temps dans les derniers kilomètres. Le tableau ci-contre donne, en fonction du kilomètre à partir duquel je ralentis, le ralentissement autorisé (en secondes au kilomètre) et l’allure moyenne autorisée jusqu’à l’arrivée. D’après ces chiffres, je pense qu’il faut absolument garder l’allure rapide jusqu’au 35ième kilomètre.

 

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 12:07

Plus précisément, mon objectif est 3h09’45, une petite marge de 15 secondes.

 

A ce stade, je suis en train de mettre la dernière touche à mon plan de préparation marathon, un plan de 9 semaines directement puisé dans le livre de Bruno Heubi (Courir longtemps, excellent ouvrage que je recommande chaudement).

 

MDP11logo.pngJe vais m’efforcer, pour la première fois, de suivre rigoureusement un plan marathon, en espérant que cet objectif somme toute assez ambitieux (pour moi) de 3h10 soit atteint en fin de compte. Pour mes précédents marathons, mon entrainement était carrément désorganisé, et se contentait de tourner autour de quelques grands principes : volume important (jusqu’à 95 km par semaine), sorties longues vraiment longues (jusqu’à 3h10 pour le marathon Seine-Eure), gestion attentive des jours de repos, forte réduction de l’entrainement dans les deux dernières semaines, y compris un repos presque complet la semaine du marathon.

 

J’espère de surcroit réussir à perdre jusqu’à 5 kilos, ce qui devrait me faire mécaniquement gagner du temps, en tout cas facilement 5 à 10 minutes. Mais je ne compte pas sur cette perte de poids pour atteindre mon objectif.

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 11:18

Pour ceux qui veulent savoir où ils mettront les pieds s’ils courent ce marathon un jour, ce billet fournit une analyse des résultats du marathon de New York 2010. J’imagine que cette analyse parviendrait aux mêmes chiffres si on la faisait pour chaque édition, aux variations près induites par les conditions météorologiques du jour de la course. Donc c’est intéressant à faire une fois de temps en temps, mais nous n’y reviendrons pas trop souvent.

 

On retrouvera des résultats semblables dans un article plus ancien ici.

 

Les chiffres :

Finishers : 44 956

Temps du vainqueur : 2h08

Temps du dernier : 9h46

Temps médian : 4h18

 

Histogramme des temps des arrivants par tranche horaire de 5 minutes :

On distingue assez bien des pics locaux à 3h, 3h30, 4h, 4h30 et 5h, les seuils psychologiques habituels.

 

NYC10_HistoArrivees.JPG

 

 

Densité des arrivées par tranche horaire de 15 minutes :

Seulement 2,1% d’arrivées en moins de 3h, 5,0% en moins de 3h15. Typique des grands marathons. A comparer avec, respectivement, 3,9% et 9,2% à Paris en 2010, et à 3,1% et 6,6% à Londres en 2010.

 

NYC10_Densite.JPG

 

Intervalle de temps moyen entre deux arrivants successifs, par tranche horaire de 5 minutes :

C’est là que c’est la foule : à plus de trois heures, plus d’une personne par seconde termine la course, pour culminer à 6 personnes par seconde en moyenne pour les arrivants de la tranche des 4h.

 

NYC10_Intervalles.JPG

 

 

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 11:22

Dans un billet précédent, j’avais donné les temps qualificatifs à ces marathons pour ma catégorie d’âge, afin de faire le point sur mes chances de qualification personnelles. De manière moins égoïste, je donne à présent le détail des temps qualificatifs pour toutes les tranches d’âge, pour les hommes et les femmes. Ces informations sont très faciles à trouver sur le site internet des marathons, mais j’ai pensé que ce serait utile de les rassembler sur une seule page en une présentation synthétique.

 

  • New York : la page originale est ici.

Il existe des temps qualificatifs sur semi et sur marathon : à chacun de décider sur quelle distance se qualifier.

Le rapport entre minima sur marathon et minima sur semi est toujours entre 2.09 et 2.11, même pour les catégories d’âge élevées, ce qui me parait plutôt bas et démontre que les organisateurs exigent une bonne, voire une très bonne endurance pour se qualifier sur marathon. En conséquence, les minima sur semi me semblent bien plus abordables.

 

NYCMinima-copie-2.JPG

 

Les temps accomplis doivent être vérifiable en ligne (sur internet). L’âge pris en compte est celui du coureur à la date de la course qualificative. Le temps qualificatif doit avoir été accompli entre le 1er janvier de l’année précédente (2010 pour le marathon 2011) et le 31 janvier de l’année du marathon.

 

  • Londres : la page originale est ici. 

Les temps qualificatifs sont uniquement sur marathon, et ne sont applicables qu’aux résidents en Grande-Bretagne (britanniques ou étrangers), ce qui exclut presque tous les étrangers du processus et le rend moins intéressant pour les français en général. Voici tout de même les chiffres.

 LDNMinima-copie-1.JPG

  

Par comparaison aux temps qualificatifs de New York, les minimas exigés des hommes sont quelquefois plus difficiles à Londres qu’à New York, quelquefois c’est le contraire ; bref tout dépend de l’âge. Les coureurs de moins de 50 ans et de plus de 65 ans ont toujours intérêt à tenter de se qualifier pour Londres, pour les 50-65 ans, c’est NY qui s’impose.

 

Les minimas féminins sont uniformément bien plus faciles à Londres qu’à New York.

 

Le temps qualificatif doit avoir été couru pendant les deux années civiles précédant le marathon (2009 et 2010 pour le marathon de Londres 2011). Attention, la date limite de dépôt des demandes est 8 mois avant le marathon, vers la fin du mois d’aout de l’année précédente.

 

  • Boston : la page originale est ici.

Les temps qualificatifs sont uniquement sur marathon, et les tranches d’âge sont très détaillées, progressant de 5 ans en 5 ans. Les temps demandés sont très abordables à mon avis. Les courses qualificatives doivent être accomplies avant la mi-septembre de l’année précédant le marathon. L’âge pris en considération est celui du coureur à la date du marathon de Boston auquel il participe, pas son âge à la date de la course qualificative.

BostonMinima

 

  • Chicago: la page originale est ici.

Les temps qualificatifs ne donnent pas accès au marathon en lui-même, mais plutôt à des sas préférentiels de départ (‘corral’), en avant de la masse des coureurs ‘open’. C’est un peu comme si les inscrits au marathon de Paris devaient justifier le sas de départ dans lequel ils se sont inscrits. Les minimas sont disponibles sur semi et sur marathon, et s’appliquent indifféremment aux hommes et aux femmes (sauf pour le sas Elite), sans distinction d’âge en outre.  

ChicagoMinima.JPG

 

Les 4 sas préférentiels ‘grand public’ nommés A, B, C et D ont une capacité totale de 11 500 coureurs. Le sas Elite, en avant du sas A, compte environ 500 coureurs. Le sas A contient 1500 coureurs, le sas B 3000 coureurs, et les sas C et D ont 4000 coureurs chacun.

 

 

Les minima sur marathon sont tout à fait abordables pour être dans les corrals B ou C, ou même A, du moins pour les hommes. Contrairement au marathon de New York, le rapport entre les minima sur semi et sur marathon est très élevé, entre 2.17 et 2.25 (pour le commun des mortels), ce qui indique des minimas sur semi bien plus exigeants que sur marathon.

 

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 10:38

Pour la première fois en plus de 20 ans de pratique plus ou moins assidue de la course à pied, j’ai atteint le chiffre de 3000 kilomètres courus depuis le 1er janvier de l’année en cours. Sur les douze derniers mois, j’en suis à 3 471 kilomètres. Dans ce billet, quelques photos du Thames Path, le chemin de halage le long de la Tamise sur lequel je cours si souvent.

 

Thames-Path-Richmond-London.jpgJe sens bien qu’il me faut lutter contre l’escalade en matière de kilométrage : une fatigue presque permanente tend à s’installer dans le corps qui ne connait que peu de répit. Si je m’écoutais, je courrais tous les jours, quelquefois deux fois par jour. Par exemple, quand je voyage en Asie, je double fréquemment, même sur trois jours consécutifs ! En mois plein, je cours souvent plus de 300 km, quelquefois 350 km. En revanche, les mois pendant lesquels je cours un marathon (deux en 2010) sont nettement allégés en termes de kilométrage, autant avant (pour ‘faire du jus’) qu’après (récupération).

 

thames_path_barrier_greenwich_pic.jpgAu programme d’ici la fin de l’année 2010 : pas plus de 3600 km au 31 décembre, probablement moins, autour de 3300-3400 km. Je pense me contraindre à faire une pause d’une semaine complète début janvier, ce qui ne m’est pas arrivé depuis mai 2009, même en période de récupération après un marathon.

 

ThamesPathSigns.jpgJe me rends bien compte que la course, et surtout le marathon, est devenue une vraie obsession : j’y pense nuit et jour. L’objectif ultime est bien sûr de tomber sous les 3 heures au marathon, c'est-à-dire de performer à hauteur des espérances que j’avais lorsque j’étais étudiant, en 1989-1992. Je me donne environ trois ans pour atteindre ce but. Il me reste une variable majeure sur laquelle agir pour faire baisser continument mon temps au marathon : mon poids. J’avais atteint 98 kilos ces dernières années, j’ai réussi à perdre 12-13 kilos en 2009 en m’affamant littéralement. Il me reste environ 10-12 kilos à perdre pour revenir au poids de 75-77 kilos qui était le mien à l’époque où je terminais les 20 km de Paris en  1h19. Pour l’instant, j’en suis à 3h14 au marathon pour 87 kilos.

 

J’ai aussi l’espoir de faire progresser (modestement, à poids constant) ma faible VMA de 16 km/h si possible.  Quant à l’endurance, pour le moment je la considère comme mon point fort.

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  Sorties Km Temps
CaP 53 472 51h22
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2006

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0

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0

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0

2009

1,978

0

2010

3,298

0

2011

2,733

1,772

2012

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2,166

2013

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893

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Courses et chronos

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  Seine-Eure 2010 3:14:38
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  Luton 2012 3:38:52
 

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3:34:44
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  Crawley 2012 11:45:33
  Redwick 2012 11:31:09
  Steenwerck 2013 11:42:04
  Tooting Bec 2013 10:15:20

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