Depuis le temps que j’y pensais, j’ai enfin renoué avec le semi sur piste, un exercice que j’affectionne particulièrement. Il me permet de situer approximativement ma forme du moment, il rappelle l’intensité de l’effort exigé par les distances (relativement) courtes et redonne quelques sensations de vitesse.
J’ai profité d’un passage à Paris pour aller courir au parc Suzanne Lenglen, dans le quinzième arrondissement, qui bénéficie d’une agréable piste de 400m sur laquelle je n’avais pas couru depuis au moins une dizaine d’années.
Après un petit quart d’heure d’échauffement, je me suis lancé vers 9 heures du matin ce 1er septembre. La météo était très belle, et les températures monteraient probablement au dessus des 26 degrés.
Mon objectif se bornait à terminer en 1h35, soit une allure moyenne de 4:30 au kilomètre, soit un poil plus rapide que l’allure de mon marathon le plus rapide (4:37). Pour mémoire, mon record sur semi ces trois dernières années est de 1h31:43 sur piste en février 2010 et 1h32:13 au Richmond Ranelagh Half Marathon en mai 2011.
Les temps de passage relevés aux kilomètres successifs sont les suivants :
Km 1 4:34
Km 2 4:29
Km 3 4:30
Km 4 4:27
Km 5 4:29 5km en 22:29 soit une moyenne de 4:29.8
Km 6 4:34
Km 7 4:36
Km 8 4:35
Km 9 4:32
Km 10 4:32 10km en 45:18 soit une moyenne de 4:31.8
Km 11 4:29
Km 12 4:31
Km 13 4:34
Km 14 4:33
Km 15 4:34 15km en 1h07:59 soit une moyenne de 4:32.0
Km 16 4:30
Km 17 4:34
Km 18 4:36
Km 19 4:36
Km 20 4:38 20 km en 1h30:54 soit une moyenne de 4:32.7
Km 21 4:36
Km 21.1 0:24 semi en 1h35:54 soit une moyenne de 4:32.6
J’ai légèrement fléchi entre les kilomètres 5 et 10, et j’accuse un déficit final de 54 secondes par rapport à mon objectif. En revanche, je ne me suis pas défoncé, loin de là, car j’étais attentif aux baisses de régime, n’ayant pas couru à allure rapide chronométrée depuis longtemps.
